le pain et la râleuse

L'aube se lève à peine , le soleil essai de pousser les nuages .
Le vent fait fait danser les feuilles des grands arbres qui longent les berges de la rivière .

La flamande chevauche Démon le coeur joyeux , la rosée dépose des paillettes de lumière sur sa chevelure courte .

Sa tenue est simple , des braies marron , une chemise bleue ben trop grande , ses pieds cachés pour une fois par des bottes en cuir .

Maryse sourit en croisant ses gens qui se dirigent vers le moulin , les charrettes chargées plus qu'il ne le faudrait .

Oui c'est un grand jour , la brune tient dans ses mains des plans , ceux d'une boulangerie .

Nous pourrions penser que cela est encore un caprice de cette râleuse qui fait tourner la tête de son époux .

Loin d'être un caprice , c'est l'une des plus grandes décisions que la brugeoise à prise en accord avec Guichard .

La capitale qui a vu naître ce couple manque cruellement de pain , le Domaine de Ribaucourt est fait de terres généreusement gorgé de blé .

C'est donc tout naturellement que le seigneur des lieux c'est proposé d'en faire profiter Bruges et qui mieux qu'une épouse motivé , curieuse qui veut tout connaitre pour réaliser un projet des plus simple , celui de faire un pain généreux pour les villageois .

Voilà ce qui rend Maryse si joyeuse , se lancer dans un nouveau projet .
Arrivé près du moulin , son sourire s'agrandit en voyant son ami Faust le meunier qui l'attend .

Sautant à terre la flamande lui lance d'une voix claire

Bonjour mon ami !! Comment trouvez vous le moulin ?

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Faust07***

Voyant arriver Maryse, Faust sortit du moulin avec un grand sourir

Ben voilà la Sainte patronne des râleuses!! Le moulin??Encore un peu terne, j'ai pas eu le temps de le décorer!! comme tu peux le voir je me suis directement mis au travail!!
Et le moulin tu en es où? Que je vois comment il va être et que je commence à t'apprendre les secrets de fabrication de la miche à Maryse!!

Faust éclata de rire en pensant aux bons moments qui allaient les attendre dans peu de temps

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Anatole ***

Le p'tit Anatole, l'avait été invité par dame Maryse à la suivre su'chantier, l'étot v'nu, pensant bien qu'y'a toujours quequ'chose à apprendre, sur un chantier.
Il s'apprêtait à ne pas en perdre une miette.
Il contemplait le moulin, se demandant comment ça fonctionnait.

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Faust07***

Voyant le jeune homme derrière Maryse il ne pu sempêcher de sourir et s'approcha de lui en lui tendant la main

Bonjour jeune homme!! Comment allez vous? Vous me semblez bien intrigué avec vos grands yeux interrogateurs!

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Anatole***

B'jour m'sieur ! Dame Maryse al' m'a dit qu'j'pouvos v'nir avec elle sul' chantier, alors en attendant de r'tourner à ch'mine pousser mes berlines, j'suis v'nu voir.
Vous pouvez m'espliquer comment ça marche, un moulin ?

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Faust07***


Faust était content de voir un jeune homme curieux du fonctionnement des machines humaies

Je peux essayer de t'expliquer oui, malgré que je ne sois un expert en la matière!
Il y a plusieurs sortes de Moulins, celui-ci est un moulin à eau pour faire simple!
Faust l'invita à entrer pour voir tout les rouages et les mécanismes en continuant à lui expliquer

Tu vois la grande roue qui est dans la rivière? Avec la force du courant, l'eau s'engouffre dans les pales et cela fat tourner la roue.
Quand la roue tourne le morceau de bois qui tient la roue qu'on appel axe tourne lui aussi en rentrant dans le moulin, viens et regarde à l'intérieur.
Là tu as l'axe qui était dehors, et tu vois il entraine tout un système d'engrenages, les engrenages sont les roues avec des dents que tu vois là!!

Et avec le système d'engrenages qui se font tourner entre eux eh bien ça ait tourner la grande roue en pierre qui est là haut et qui écrase le blé, on appel cela moudre le blé!

Ensuite on récupère le tout et on filtre se qu'on a moulu dans ce genre de grillage, les petits grains passent il s'agit de la farine! Et se qui ne passe pas sont les restants de blé, la coque en quelque sorte.

Tu comprends?

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La râleuse ***

La brune saute à terre , le sourire aux lèvres .

Son ami l'accueil avec la bonne humeur , il est bien curieux de voir où en est la construction de la boulangerie , ce qui est également son désir .

Bien , nous allons voir cela....j'aie demander à Guichard la possibilité de profiter des bâtiments qui se trouvent non loin de là .
Je pense que c'est le four qui doit être plus compliqué à construire , mais nous avons des gens bien astucieux sur le Domaine .

Maryse se tourne vers Anatole .

Bonjour jeune homme , je vois que finalement tu es venue nous rejoindre , je viens d'entendre que tu es curieux , j'espère que Faust t'a un peu nourri de son savoir .

J'aime les enfants curieux .

La brune fait un grand sourire..

Allons voir cette boulangerie ..

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Le soleil est déjà bien haut quand Melisende trouve enfin sa dame .
Une colère sourde monte , resserrant son châle la dame de compagnie avance d'un pas rapide le visage ce durcit.
Passant devant les brugeois sans s'arrêter Mélisende ce plante devant Maryse.

Vous...Vous dame Maryse !!!Que faites-vous ici ? Vos responsabilités vous attendent au château et cette tenue ?

La jeune femme s'énerve

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La Râleuse

La flamande se retourne en observant sa dame de compagnie qui montre une certaine colère .
Le petit chignon habituellement serré haut sur la tête et l'éternel châle .
Maryse la regarde de son regard froid les sourcils remontés .
L'agacement pointe son bout du nez .

Que vous arrives t-il Melisende ? Vous ne devriez pas vous énerver ainsi ....je sais que je dois me rendre à mon bureau .

La brune observe sa tenue .

Ma tenue est approprié pour ma journée que je passerais plus souvent à cheval visitant les paysans .

Se calmant pour ne pas blesser Melisende Maryse reprend plus doucement .

Suivez nous , nous allons découvrir l'avancer de la construction du four de la boulangerie !! Aller promis je file ensuite .

La flamande sourit et montre le chemin .

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La râleuse tout en construisant son four chantonne accompagnée de ses gens qui rient en l'écoutant .

Des lunes sont passées sur les terres de Ribaucourt laissant derrière elles une boulangerie qui prend forme .

D'ici peu la flamande va pouvoir commencer à pétrir son pain , faire prendre forme à de jolies miches .

Maryse est impatiente comme une enfant découvrir un nouveau métier , jouer avec la farine et le feu .

Son éternel sourire sur les lèvres la flamande continu de chanter .

Roger

Un homme d'une taille imposant fait son entré dans la boulangerie de sa dame .
Portant sur dos un sac de farine comme s'il se baladait avec une plume .
Son visage n'est pas d'une beauté exceptionnelle , mais on se laisse facilement attiré par son regard bleu profond.IL dégage une sensualité à fleur de peau .
Ses mains sont musclées ont sens l'homme qui a travaillé la terre.

Bonjour dame D'Assault..vous êtes plus jolie que jamais !!Où je dépose votre sac de farine ?

Roger cherche du regard un endroit quand il aperçoit une rose .

Oh je vois que vous avez un admirateur dame d'Assault !!

Deux yeux malicieux pétilles aux paroles de l'homme , un petit nez se retrousse signe qu'un sourire plus que malin va embellir le visage de la flamande .

Roger , mais que fais tu ici ? Qui surveille la taverne ? Ce n'est pas ton rôle de transporter les sacs .

Maryse secoue sa chevelure courte laissant apparaitre le brun d'une tignasse sauvage comme la maitresse .

La rose est celle de mon époux !! malgré que le temps ne l'embellie pas .
Enfin c'est un peu de cet homme que je trimballe partout ^^.


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Roger

Un brin moqueur Roger dévisage sa maitresse toute enfariné comme une bonne miche de pain .

Non dame Maryse d'Assault je ne parle pas de votre rose toujours attaché à vos cheveux , celle-ci je la connais bien .

L'homme lui désigne l'autre rose posé sur la fenêtre.

Cette rose !!!


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Me

Maryse détourne son regard vers la fenêtre .

Ah !!! Cette rose ! Un homme me l'a offert il y a peu de temps je crois .

La flamande secoue ses mains sur sa robe ce qui provoque des nuages de farine .

Roger je crois que je ne suis pas doué pour faire les miches de pains , il va falloir que je demande à Faust de me sauver .

Maryse éclate de rire .

Melisende

Melisende rejoint sa dame passant devant le moulin de Faust , la jeune femme s'arrête .
Osant y entrer tout en faisant attention où elle pose ses pieds soulevant ses jupons .
Le bruit du moulin est bruyant et c'est en criant qu'elle s'adresse au meunier .

Messire Faust !!! Ma dame vous réclame !!! Pouvez -vous la rejoindre ? Elle se perd dans ses miches de pains!!

Melisende se demande si l'homme a entendu .

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Faust

Faust en entendant la voie de la jeune femme apparait blanc comme un fantôme tellement la farine le recouvre, comme quoi Maryse n'est pas la seule à rencontrer des difficultés!

Elle se perd dans ses miches??Elle qui en faisait l'éloge! De toute manière quand Dame Maryse appel on a as d'autre choix que d'accourir hein! sinon elle va encore râler!

Il fit un clin d'oeil avec un grand sourire amusé à la damoiselle, se tapa dessus pour enlever le trop plein de farine, pris un sac pour profiter du voyage afin d'en faire le livraison et suivit Melisendre jusqu'à la boulangerie

Hey Maryse!! ramène tes miches que je les sous pèse, et voir comment qu'elles sont!

**********************************************************************************************************************La La flamande se bat avec son pain depuis l'aube ne ménageant pas son courage .

Essayant de faire au mieux , la farine vole partout , l'eau se répand sur les tables .

Mais rien n'abat Maryse .

Concentré dans son travail le bruit des pas lourd de son ami Faust ne la surprenne point .

Mais quand de sa voix forte il lui demande .

Hey Maryse!! ramène tes miches que je les sous pèse, et voir comment qu'elles sont!

La flamande sursaute et fait voler la farine ce qui donne pour résultat une râleuse enfariné .



Faust !!!! ah te voilà enfin !!! Mais tu étais où ? Regarde moi ces miches , elles ne sont pas grosses pff ..

Faust

Faust observe les miches enfarinée

Humm... pourtant la farine est bonne puisque le blé est bon...montre moi comment tu fais les miches et je te dirais se qui est bon ou pas

Faust la suivit dans l'atelier de préparation du pain et l'observa faire


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La râleuse

Tu veux que je t'explique comment je pétris mes miches ? Mais je suis les règles de base , celle qui donne des miches bien rondes et fermes , dorée à point , la croûte craque sous la main .

Maryse sourit doucement et commence à lui énumérer comment elle travaille les miches , les malaxes et les façonnes.

Des rires éclates , car la brune n'est jamais sage et d'un coup la farine vole dans la pièce .
Laissant sur le sol une couche blanche comme la neige en hivers .

Tu vois que je maitrise bien mes miches ^^

Suite à des heures d'apprentissage et d'éclat de rire Maryse réussie enfin à faire de succulentes miches

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Melisende

Son éternel châle serré autour de ses épaules Melisende rejoint sa dame qui s'obstine à vouloir faire elle-même son pain .La jeune femme pensait que cela n'était qu'une lubie et que quelques jours auraient suffi pour ramener sa dame dans le droit chemin .Mais espoir perdu , Maryse se lève aux premières lueurs du jour non de l'aube et file dans sa boulangerie .

Melisende ce doute que même parfois sa dame ne dort pas de la nuit et la surprend dans la journée endormie sur son bureau .Poussant la porte de la boulangerie elle découvre Maryse enfariné qui s'active .

Bonjour ma dame..il est l'heure de vous préparer pour le château .


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Freminot.
A la taverne la Cac lui avait dit de se présenter en la boulangerie… Autant dire que pour lui c’était une véritable torture : faire un baragouin au milieu des douces odeurs de pains cuits. Il décida d’ingurgiter quelques racines trouvées auprès de son palais afin de ne pas avoir trop d’envies dans ce palais des délices. Une fois le ventre criant moins famine il décida de retourner en ville pour chercher du bois et des clous pour, encore une fois, améliorer un peu plus son confort.
Les mains derrières le dos, le menton en l’air et les yeux dans le vide abyssal de ses pensées il se dirigea vers ladite boulangerie. La rue était calme, c’était une habitude, quelques bourgeois se baladaient loin de le remarquer, lui le misérable aux jambes à l’air.

Chemin faisant il se retrouva devant l’échoppe en question, l’odeur embaumé jusqu’à dans la rue, et fit saliver un petit notre « héros ». Une grande inspiration pour prendre courage, puis il se décida enfin à pousser l’huis et saillir ès boutique.

OLA, DE LA BOULANGE !!!

Il venait d’entrer et ses yeux devaient s’habituer à la pénombre ambiante du lieu.

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La râleuse

La chaleur est intense dans la boulangerie , le feu est allumé depuis un moment .

Les pains tous frais sur l'étale dégagent une odeur alléchante.

Maryse est assez contente d'elle suite à des heures et des heures de travail , elle réussie en fin à cuisiner de délicieux petites miches de pain croustillant .

Absorbé dans le pétrissage d'une nouvelle pâte la femme n'entend pas l'homme entrer et quand une grosse voix se fait entendre , c'est dans un sursaut que la brune laisse échapper sa poignée de farine qui s'envole dans la pièce .

S'essuyant le visage du revers de la main laissant sur son petit nez une trace blanche Maryse répond d'un sourire .

Bonjour !!! Je suis ici !!!!

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Freminot

Les yeux s’habituent à la pénombre du lieu clos, les odeurs pourtant se sont misent à exhaler de plus
en plus durant cette cécité temporaire, il était maintenant au milieu de l’enfer de Dante. Soudain dans
un nuage épais, un fantôme blanc apparait ; Freminot, sur la défensive, fit donc un pas en arrière de surprise.
Il reprit ses esprits en une fraction de seconde et fut apaziné par la voix de celle qui lui avait indiqué le chemin.
Il eut un petit soupir et fit une petite révérence de bon aloi pour les officiers du comté.

Bonjour Dame, c’est Freminot. Comme dit en taverne je viens par devers vous pour savoir si je peux
vous récupérer quelques chutes de bois, des clous rouillé, des chutes de chanvres enfin tout se qui pourrait
me servir pour l’aménagement de mon abris.

En l’attente d’une réponse il regarda autour de lui. Il y avait là des pains de toutes les formes quelques
pâtisseries pour les clients les plus riches, des gâteaux secs au miel et à la confiture et quelques fruits secs et dragées.
Puis dans l’office, ou il y avait un genre de potager (four) et des sacs de farines et autres denrées. Bref,
c’était une ambiance d’enfer pour un misérable crève la faim.


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La râleuse
La flamande sourit en reconnaissant Freminot nouvel arrivant sur la capitale . Il faut dire que cet homme l'intrigue .

Le petit CAC est toujours curieux ce qui des fois peut inquiéter son époux , mais pour l'instant essuyant ses mains sur sa robe la femme s'approche de l'homme .

Oui je me souviens de mon offre Freminot , j'aie bien ce qu'il vous faut dans la remise . Nous allons y jeter un coup d'oeil si vous le voulez.

Passant devant lui Maryse attrape une miche lui offre.

Tenez goûtez cela et dite ce que vous en pensez , soyez franc , j'aime la franchise

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Freminot
Freminot regarda le petit fantôme CaCial s’approcher de lui, soulevant de la farine à chaque pas fait par la dame. Par politesse il répondit à son sourire dans une mini révérence (encore une ?). Puis enfin l’enfarinée parla et à son invitation, le jeune freminot ne put lui répondre qu’un simple :

Je vous suis très reconnaissant dame, et vous suis tout court d’ailleurs.

Il emboite le pas de la dame. Plus ils s’enfonçaient dans cette échoppe plus les nuances olfactives se faisaient : Passant du miel aux fruits, des fruits au pain chaud, du pain chaud à la levure et de cette dernière aux oublies. C’était un supplice que vivait actuellement Freminot, un enfer dans lequel il descendait un peu plus à chaque pas. Puis la voix de Maryse raisonna en sa tête tel une humanisation de la voix d’Azazel (Cf Livre des vertus ). En bon aristotélicien, et en parti par orgueil de ne pas se voir offrir trop la charité il déclina habilement l’offre par une gaudriole linguale :

Je vous suis gré ma dame mais je ne pourrais point même avaler une miette, ma repue de tantôt fut trop copieuse et je risquerais à tout les coups de me rompre les viscères. Mais de par ma Foi je vous donne parole d’en acheter pour demain. Sur l’heure même s’il le faut ! A combien est votre miche ?

Un temps de réflexion, la phrase pourrait mal passer.

Enfin, combien m’en couterait-il de vous acheter ce produit. Soyez sûr que vous aurais mon avis sitôt demain après la repue.

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La râleuse
La flamande s'arrête net en écoutant Fréminot , son éternel sourire sur les lèvres s'efface dans une moue enfantine .

Je ne voudrais nullement vous froisser Freminot , mais je voulais l'avis d'une personne impartiale .

Maryse observe ses gens qui n'osent croiser son regard .

Bien du monde dans mon échoppe , mais trop gentil pour m'avouer si je suis capable où pas pour nourrir agréablement la Capitale .Le prix de cette miche n'est pas calculable j'en suis désolée c'est un essai .

Hésitant un instant la flamande reprend d'une voix hésitante .

Pourriez -vous m'aider dans le transport de sac de farine , mes gens doivent se rendre au plus vite au champ après avoir livré les miches de pain et mon époux trop occupé le pauvre , donc un coup de main ne serait pas de refus , cela serait le prix de ma miche de pain si vous acceptez .


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Freminot
Regardant de droite comme de gauche, cette boulangerie tenait plus de la fourmilière que d’une
échoppe. Alors qu’il progressait à pas de fourmis (justement) dans l’enceinte de cet autel voué à la
gourmandise, la dame stoppa nette ce qui obligea Freminot à faire de même. Son refus, qu’il croyait
poli sembla à la dame une expression d’orgueil. Afin de rattraper l’affaire, il dit :

Je ne suis nullement froissé, j’exprimais simplement le fait que j’ai gros trop grande pitance tantot
pour espérer manger une bouché sans risquer les pires maux. Mais cependant je m’engage à la
gouter ultérieurement.

Une nouvelle phrase de la dame, contre le grouillot. Freminot eut un sourire intérieur et se dit en lui
même « ils sont surtout trop à merci pour oser piper mot ». Mais rien de cela ne sorti, il dit
simplement :

De par ma foi, vous aurez à faire au couperet tranchant de ma critique dès mon prochain repas. Je
vous prends donc votre pain, en échange acceptez ces 3 écus, c’est la moitié du prix du marché,
disons que c’est le prix de mon expertise.

Aussitôt dit il plongea la main dans sa bourse et en sorti trois sous neuf d’un écu chacun qu’il posa
négligemment sur un bord de table avant de regarder la dame, attendant l’aval pour ce baragouin.

Mais la réponse ne vint de suite, une demande se construit à la place celle d’être manœuvre d’une
journée. Il réfléchit et en arriva au postulat que ce travail serait un moyen déguiser de payer les dits
rebus de matériaux et il ne répondit qu’un :

Je suis disposé, nous irons chercher les matériaux après.

Il attendit, là, qu’on lui donne ses ordre

La râleuse


La flamande observe Freminot un long moment , de sa réflexion elle en conclue que ce n'est pas un simple gueux .Une prestance , une façon de parler qui la surprend . qui peut il être ? Secouant la tête pour laisser ses pensées de côté Maryse reprend la parole .

Je vous remercie pour les écus , si vous le permettez je vais les donner aux enfants qui jouent dehors .

Quand l'homme accepte de l'aider c'est avec un sourire de satisfaction que la brune lui désigne les sacs déposés devant la porte .

Bien bien !!Alors mettons nous au travail .

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Freminot
Un regard, un consentement, le marché était fait et sitôt les écus acceptés la miche disparue dans
(l’inventaire) le paquetage du va-nu-pieds. Le sort des écus lui était bien égal et il n’eut à ces mots
qu’un bref mouvement de la tête, consentement induit mais pas appuyé.

Puis, enfin, les taches à faire. Je dis enfin car le seul rêve, sur l’heure, de Freminot était de saillir hors
boutique pour continuer son abris et manger le pain qu’il c’était vu obligé d’acheter (à moitié prix
mais tout de même). Mais en attendant il jeta sur les sacs de farine un regard circonspect (en un
mot), calculant intérieurement les onces qu’il allait devoir porter et maudissant la condition dans
laquelle il était venu à échouer. Pour ne pas faire parraitre ses pensées plus que négative Freminot
dit, en un sourire :

Et bien cela en fait des pains, vous allez pouvoir les multiplier.

Cette phrase n’avait aucun intérêt ni de réel sens profond mais elle avait au moins une utilité pour
notre « héros », elle faisait transition et donnait à penser que Freminot pouvait s’intéresser à des
problématiques altruistes. Ni une, ni deux, il se dirigea vers la porte et embarqua le maximum de
sacs qui lui était possible de porter afin d’éviter de faire trop d’aller et retour, une vraie bête de
somme corse (porteuse mais pas de trop). Une fois ainsi chargé, et tentant d’atténuer son côté
« baudesque » par un port de menton des plus affirmés, il dit à la dame dans un souffle :

Ou puis je me désencombrer et ainsi vous avancer vos sacs ?

La phrase était longue et il eut du mal à en venir à bout sans baisser le volume sonore. En effet, même
si le nombre des sacs n’était pas impressionnant, l’effort l’était pour quelqu’un dont la force égalait
celle d’une pucelle effarouchée.

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La râleuse


La brune observe de nouveau cet homme qui ne laisse rien paraître , il est bien fier pour un simple gueux décidément .
Sa force est aussi décuplé que sa fierté , Maryse secoue doucement sa jolie tête brune laissant la farine s'évaporer à nouveau .
Le nuage blanc se dépose à nouveau sur sa chevelure courte , des mèches indisciplinées viennent lui cacher ses yeux marron vert .

Je vous propose de déposer vos sacs dans la pièce qui se trouve près du four .
Je vous laisse un instant je dois veille sur le pain qui cuit dans le four extérieur et puis les enfants attendent que la Diaconesse leur propose le pain du matin , ils sont adorables je dois avouer .

Sur ses mots Maryse attrape de jolies petites miches et sort en appelant les petits brugeois.

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Freminot


Les sacs commençaient à peser en l’attente de réponse. Les muscles atrophiés de notre héro commençaient
à trembler sous le poids. Plus le temps passé, plus le menton se levait, excès de fierté pour compenser sa
piètre condition physique.
Puis, délivrance le lieu de son calvaire était désigné et alors il passa de l’enfer de Dante aux douze travaux
d’Hercule. Sans attendre plus il se précipita vers le potager (four) pour se débarrasser. Avant de répondre
à la dame qui mettait en avant ses bonnes œuvres.

Fort bien, à votre retour vos sacs seront tous entreposés.

Et sitôt dit, il retourna vers le restant des sacs, continuant les aller/retour jusqu’au dernier.
Lequel dernier fut le plus difficile pour le nouveau brugeois. Ce dernier voyage fait il poussa un grand
soupir de soulagement. Et pour reposer ses bras et ses jambes meurtries par l’effort il s’affala sur les sacs,
se blanchissant un peu plus.

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La râleuse

La flamande aide de son mieux le brugeois au retour de sa distribution de miche de pain .
IL faut dire qu'elle ne peut transporter sur son dos autant de sacs que l'homme .
Mais elle est si têtue que même épuisée Maryse continue de prendre à bras le corps les sacs de farine .
Quand Freminot fini de déposer le dernier sac la flamande soupire et n'ose s'asseoir à terre .

Je vous propose une bonne Moinette vous l'avez bien mérité et ensuite je vous montre mes chutes de bois et le reste .

Maryse se rend pas compte qu'elle prend un ton autoritaire en rougie et d'une voix hésitante reprend la parole .

Si vous le voulez bien sûr ....

Catouline :


Catouline était de retour à Bruges enfin. Le matin n'était pas très agréable pour elle en ce moment, les nausées qui lui retournait l'estomac la mettait dans un humeur horrible.

Ce matin profitant d'être à Bruges et espérant que cela calmerait ce ventre, elle décide d'aller voir sa douce, ses délicieux petits pains devraient aider et au pire elle en ramènera à son tendre époux.

En arrivant elle voit Maryse bien entourée de sa dame de compagnie et de son époux, tout les deux entrain de la sermonné, elle rit les voyant, n'avaient ils pas encore compris que ça ne servait à rien que la tête de mule n'en fera jamais qu'a sa tête.

Bonjour tous le monde ... et bien ma Marysette ne me dit pas que tu veux monter sur le toit dans ton état elle rit aux éclats ayant volontairement amplifié la chose sachant qu'elle ne pourrait faire ça vu son gros ventre.

Elle fait une grimace et met sa main à sa bouche ... une odeur passe à ses narines, peut être pas une odeur forte habituellement, mais suffisante pour lui retourner de nouveau l'estomac de grand matin
Oooh naan c'est quoi cet puanteur !! trop tard elle se retourne et remet ce qu'elle n'a pas encore pu manger berckkkkk!! ... aah ben voilà ça s'est fait!! elle s'essuie la bouche et se retourne vers ses amis fait la moue

Désolée c'est comme ça depuis plusieurs semaines déjà, la moindre odeur et c'est parti, j'espèrais la bonne odeur du pain ben Maryse t'attend quoi?
elle la regarde sentant les regards désapprobateur de Guichard et Melisandre, une fâcheuse envie de rire retenue.

moi !!!

La flamande se retourne sur sa douce qui entre comme une foudre. Puis laisser une trace de son passage .Un regard sur le visage de son amie , les cernes , la pâleur de la peau , en un éclair elle comprends .Sa Catouline enceinte ..un miracle ... enfin le Très-Haut a entendu ses prières.

Ma douce te voici enfin de retour , je crois que ton voyage de noces fût fertile .

Maryse éclate de rire , quand une douleur au bas ventre plus forte que les précédentes lui coupe le souffle .

Je crois que si tu veux du bon pain , il faut que je le pétrisse maintenant !!! Car là je ne suis pas sûre de rester encore longtemps debout .

La flamande grimace encore plus .

Catouline



Catouline sourit aux dires de sa douce.

Oui on peut dire ça je crois ... fertile en effet fait la moue par principe même si elle est ravie de démarrer l'équipe de soûle que veut son époux
Mais tes nausées tu aurais pu te les garder je m'en serais passée moi elle rit jaune, ces nausées la minait vraiment, le tient blafard et les cernes ne laissait aucun doute là dessus.

Quand elle voit son amie grimacer, elle se doute de ce qui se prépare, elle arrive au bon moment encore une fois.
Ben ma belle je crois que le pain se sera pour une autre fois ya plus urgent je pense elle la regarde avec de grand yeux ... ceux qu'elle sait bien qu'il ne faut pas contredire et encore moins depuis que ces hormones lui jouent des tours à cause de la grossesse.

Tu veux quand même pas accoucher dans ton pétrin ? elle l'imagine bien et pouffe de rire et bien oui c'est ça être enceinte changer d'humeur plus souvent que de chemise.
Allez zou tu rentres chez toi ! on va préparer la venue de ce garnement ...

Catouline



Elle regarde la discussion entre les époux en souriant pensant que vraiment rien ne changeait à Bruges.

Ma douce je viens de perdre les eaux , il faut me trouver un coin pour accoucher et surtout ne vomis point hein !

Aaah ben ça ma belle c'est pas moi qui décide, tu sais bien , le tien décide de sortir la sans prévenir, le mien c'est pareil quand il décide de me retourner l'estomac ça prévient pas, t'inquiète je nettoierais après, mais là ya plus urgent ... elle cherche du regard un endroit où installer Maryse et avise les sac de farine dans le coin ... parfait elle va lui préparer un lit douillet ... enfin autant soit peut des sacs de farine.

Elle va la prendre par le bras pour venir l'installer sur son lit de fortune pendant que Guichard s'occupant de faire sortir tout le monde
Voilà couche toi la je vais t'ausculter on verra après

Elle remonte sa robe pour appuyé sur son ventre et vérifié où en est l'arrivée du bébé ... Ouhla!! il va pas tarder celui là elle fait la moue en l'auscultant quelque chose de bizarre, mais ne dit rien ... y en aurait il plusieurs ??? ils seront fixé rapidement, pas la peine d'alarmé les parents maintenant.

Guichard amène des serviettes et de l'eau chaude s'il te plait Maryse a raison il est là ... et murmure pour elle enfin sont là plutôt je crois ...

Touti

Touti fatiguée par sa journée de travail à la mairie se décida à rendre visite à la taverne de sa soeurette histoire de trouver un peu de réconfort. Quelques choppes de bières représenteraient de sacrés renforts! Sur le chemin, elle vit que du monde était mis à la porte de la boulangerie. Etonnée elle s'approcha de l'échoppe de Maryse.

En poussant la porte, elle trouve Catou Guigui et Maryse en ébullition! Elle comprend tout de suite ce qu'il se passe.

Que fallait-il faire? Elle ne s'était jamais retrouvée dans cette situation.

Touti s'approcha d'eux et dit un paniquée.

Coucou, je tombe à point! Que puis-je faire pour vous aider?

Catouline



Catouline tourne la tête à l'arrivée de Touti, elle sait que sa douce sera contente d'être soutenue par elle, mais n'a le temps de rien dire que Maryse pousse un cri ... la main toujours sur son ventre elle sent la force de la contraction et comprend le cri

aah ben celui là il va pas se faire prier pour sortir à la prochaine contraction tu pousses ma belle il va sortir plus vite qu'il n'est entré .. euh naan mauvais exemple! elle rit

Guichard avait déposer la bassine d'eau et les serviettes à côté d'elle, Guichard tu peux te mettre derrière elle pour la soutenir s'il te plait ?
Touti essuie lui le front elle lui tend une serviette en lui montrant la bassine d'eau

Elle avait mi les sacs pour que Maryse soit presque accroupie pour facilité la descente du bébé, Guichard s'était mi derrière elle la soutenant comme il pouvait, elle massait son ventre attendant la prochaine contraction qui n'allait pas tarder à arrivé ...

Touti


Touti ne dit pas un mot, bien contente qu'on lui dise quoi faire. Elle attrape la serviette, se la met sur l'épaule et va attraper la bassine.

Dans la précipitation, elle renverse un peu d'eau au sol.

Quelle gourde je suis.

Elle se met auprès de Maryse, trempe la serviette dans l'eau et la lui passe sur le front.

Catouline


Première poussée elle voit la main de Guichard bleuir le pauvre ne dit rien, mais doit souffrir autant que son épouse ... elle pousse sur son ventre aidant Maryse dans sa poussée et surveille ...
Ma douce il en est où le bébé ?

Rhooo mais doucement le brusque pas le pov tchiot la première poussée elle voudrait qu'il soit déjà dehors il arrive va t'inquiète pas ... toujours aussi impatiente toi ...

Elle sent une nouvelle contraction qui arrive sous sa main
Pousseeeee!! Maryse pousse de toutes ses forces elle voit la tête pointé
ça y ai je vois ça tête vas y pousse fort !!

oups voilà que son estomac se retourne à nouveau l'énervement surement ohlala toutes les émotions forte lui font cet effet là maintenant, elle sent la nausée qui lui monte elle prend une grande inspiration essayant de la faire passé c'était pas le moment, elle hyperventile soufflant comme un petit chien pour que ça passe ... ouf passé ... elle se concentre à nouveau sur Maryse et la tête qui sort doucement.

La petite flamande pousse de toutes ses forces , elle sent que l'enfant passe le col et sort . Comme une délivrance . Un pâle sourire apparaît sur son visage quand Catou lui annonce que c'est un petit homme .

Un d'Assault.. ben me voilà....

Mais une autre contraction monte le long de son dos , une douleur qui ne devrait pas avoir lieu , du moins si forte .

Maryse serre la main de Guichard une lueur de peur dans ses yeux passent , quand elle entend que finalement elle va avoir un deuxième enfant , la femme ne sait pas si elle doit rire où pleurer .

Que le très-Haut nous protège mon homme deux bébés !!

Mon coeur..deux ... deux ..bébés !!

Guichard ne se sent pas très bien , un bébé c'était déjà bien suffisant ..Mais deux !!

Ma chérie !! Nous allons au -devant de bien des nuits blanches , matin sans repos et journée infernale ..mais trop tard Nous ne pouvons pas les vendre heinn!!!

Oui !! Trop tard !!

Maryse pousse de nouveau .

Touti


Touti ne bronche pas un mot, première fois qu'elle assiste à un tel évènement.

Elle attrape le petit dans les mains. Il pleure il pleure le bébé. Elle le met contre elle pour essayer de le calmer.

Et bien Maryse je crois que cette fois tu nous as fait un raleur comme toi!

Lorsqu'elle entend Catou annonçait un deuxième bébé, elle comprend pourquoi la bedaine de sa soeurette était aussi abondante ^^.

Aller courage ma soeurette tu es au bout, je suis sûre que tu nous en caches pas un troisième!

Touti va faire chauffer de l'eau, pour nettoyer les bébés.